Et les mecs là dedans ?

Ahhhhhhh ça faisait bien longtemps que je n’avais pas abordé le sujet qui a fait de ce blog ce qu’il est aujourd’hui ! Les mecs dans ma vie, ça donne quoi ? La réponse est tellement facile : rien, nada, niente, nothing. J’ai beau avoir beaucoup évolué et avancé, il y a une chose sur laquelle je n’ai pas changé, c’est dans la non recherche du mâle. Je refuse de n’être focus que sur cela lorsque je sors avec mes copines ou lorsque je voyage. Idem pour les applis, je n’ai pas changé d’avis, je n’ai pas envie d’en essayer de nouvelles et de passer plus de temps sur mon téléphone que je n’en passe déjà. Parfois, à observer le monde des célibataires autour de moi, je me rends compte que cette recherche, perpétuelle pour certains devient chronophage et difficile à vivre en cas de non rencontres. Et même si cela me peine parfois, en aucun cas ce n’est insurmontable à vivre. Je sais vivre avec moi et je me sens prête à accueillir une personne dans ma vie, c’est juste une question de timing. Enfin je crois !

Oui, être célibataire parfois c’est compliqué à vivre, on ne va pas se le cacher. Mais comme vous le savez, mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e) ou accompagné(e) par dépit. Je dis par dépit parce qu’à un moment, je crains que certaines personnes ne soit en couple uniquement pour ne pas être seule et que la personne rencontrée convient « à peu près ». Il n’y a rien de fou dans l’histoire mais on est casée, on a changé de catégorie. Pour ma part, chercher un mec n’a jamais été une priorité. Je suis bien sûre passée par la case application, et j’ai effectivement rencontré pas mal de mecs, mais jamais rien de sérieux. Et cette méthode de rencontre ne me convient pas. Rencontrer quelqu’un par écran interposé, je suis moyennement fan même si, j’en suis certaine il y a de belles histoires nées par ce biais.

Mes plus belles rencontres viennent du hasard, de la rencontre fortuite et surprenante. Celles que je n’attendais pas et qui, sans qu’on sache trop comment, nous font comprendre que là, il se passe un truc précis, spécial, qui n’appartient qu’à nous même et à notre interlocuteur. C’est cela que j’espère vivre à chaque fois, ce petit truc qui donne le sourire niais sur le visage, quant au reste, on n’y pense pas. Ces moments là me sont déjà arrivés, et par 2 fois je suis tombée dingue de l’autre. Mais mauvais timing à chaque fois. Pour mon premier vrai gros BOUM, ce fut au début des rires et des joues qui rougissent, une rencontre au travail, puis petit à petit, c’est arrivé. IL n’était pourtant pas disponible mais on n’a qu’une vie n’est ce pas ? Alors, j’ai pas réfléchi, enfin j’ai rangé ma petite voix dans un coin. Ce fut de jolis moments puis, beaucoup de souffrance pour moi, un mur de pris, des larmes versées, un petit tour chez une psychanalyste et une renaissance au final. Cette expérience et cette histoire seront à jamais en moi, elle m’a marquée d’une façon particulière. Puis, cet été, ma rencontre la plus improbable s’est faite avec un homme au physique sensiblement identique que cet ex. Cet homme rencontré dans un café à l’autre bout du monde, qui vit au bout du monde. Cette rencontre improbable m’a redonné ce sourire ridicule, m’a fait vibrée les quelques petits jours que j’ai pu passer avec lui, m’a fait ressentir ces sentiments égarés et qui font du bien. Je suis repartie en lui laissant une partie de mon coeur, mais cette rencontre était idéale. Bien sûr, j’aurais aimé rester en contact avec mon australien, mais j’avais bien conscience que cela serait compliqué avec la distance et des rythmes de vie diamétralement opposés. Alors, il faut apprendre à prendre ce qu’on nous donne quand l’occasion se présente

Mais soyons honnête, même si ce n’est pas une priorité, parfois c’est difficile à vivre. Que répondre à mes grands mères qui me demandent quand est-ce que je vais rencontrer quelqu’un. Que répondre à mon neveu qui me pose la même question (je trouve ça trop mignon d’ailleurs). A part: ça arrivera quand ça arrivera, ce n’est pas grave. Effectivement ça ne l’est pas. Mais à 36 ans, je sais me réinventer dans ma vie professionnelle, j’arrive à garder quelques rares bons amis dans ma vie mais un amoureux, ça c’est le mystère. Le timing n’a jamais été le bon. A chaque histoire j’ai appris, et surtout j’ai vécu. Je ne pensais pas à l’après, ou plutôt j’en avais conscience, mais j’ai choisi de profiter de ce qu’on m’offrait plutôt que de laisser mon cerveau prendre le pas. Au quotidien, quand vous affrontez le quotidien justement, les déceptions qui s’enchainent, les doutes qui nous assaillent, les soucis basiques de la vie de proprio, les remises en questions, mais aussi les espoirs, les bonnes nouvelles, les envies, les idées et que vous n’avez personne à qui les partager le soir ce n’est pas évident. Bien sûr il y a les copines, puis parfois la famille mais cela ne suffit pas parfois. Ce n’est pas ce soutien qu’on aimerait avoir, ce ne sont pas ces oreilles et épaules. Mais c’est comme ça, il faut faire avec comme on dit, et voir le bon côté des choses.

Un jour le timing sera le bon, pour moi, pour l’autre. Si il pouvait se ramener avant que je sois à la retraite après avoir vécu plusieurs vies professionnelles, ça serait sympa ! L’avantage de l’âge est que je sais quel type d’hommes me fait vibrer, quel type d’homme je veux dans ma vie, son style de vie, sa façon de voir les choses… Je sais vivre avec ma propre compagnie et la vie est surprenante, elle me l’a prouvée plusieurs fois alors bordel, bouge toi le cul avant que je sois trop ridée 😀

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