Confessions intimes d’un Don Juan #2

Ca y est voilà la seconde et dernière partie de cette interview qui vous a déjà fait réagir 🙂 j’en suis ravie d’ailleurs. Hâte de savoir ce que vous allez penser de la suite ! Alors je ne vous fais pas languir plus longtemps c’est parti pour la suite !!

Moi MissBavarde : Le fait de papillonner à droite à gauche sans te stabiliser dans une vraie relation est ce par crainte ou peur de t’ennuyer dans une relation stable ou de devoir t’investir dans l’inconnu ?
DS : Je papillonne parce que je veux avoir une vie affective active, et que je n’ai pas encore trouvé la bonne. Alors certes je pourrais avoir des sex friends, ça m’arrive de temps en temps à vrai dire, et en général elles finissent par devenir des amies 😉 mais quand je sens qu’une fille commence à anticiper une relation stable alors que je ne le sens pas, je me vois obligé de lui signifier.

Tu préfères des rencontres via les sites de rencontre ou dans un bar/resto/soirées entre amis ? Lesquelles marchent le mieux et pourquoi à ton avis ?
Pour moi draguer une fille dans un bar c’est pas forcément plus glorieux, il y a du bruit, l’alcool modifie les comportements, ok c’est plus cool, plus naturel.. donc ça peut correspondre à certaines catégories de personne, mais pour moi qui apprécie les échanges intellectuels, la tournure des relations pseudo-épistolaires est beaucoup plus appropriée.. on retourne aux racines de l’amour chevaleresque où l’on courtise par l’écrit.. donc oui c’est défendable d’être sur un site de rencontres par internet ! Même si l’utilisation concrète au jour le jour est particulièrement dévoyée « T libre ce soir ? » quand c’est pas pire… Ramener une nana torchée après une soirée en club, ça m’arrive très rarement. La désinhibition réciproque liée à la consommation d’alcool en société peut être mise en parallèle avec la désinhibition que procure la rencontre virtuelle à travers la distance interactive.
En clair oui c’est beaucoup plus facile par internet car il y a une arrière pensée réciproque lors de la première rencontre. L’effet pervers est qu’il m’est arrivé de coucher avec une fille par politesse, juste parce qu’elle était là, qu’on s’est un peu chauffé virtuellement avec des allusions, et sous entendus.. alors que sans doute je ne l’aurai pas regardée dans la rue. En fait, comme je disais précédemment par rapport aux injustices, certaines filles ingrates sont dans une réelle détresse affective, du fait que peu de garçons veulent leur faire l’amour. Parfois je me sens donc dans un rôle de secouriste vis à vis de certaines à qui je fais passer un moment.. n’ayons pas peur des mots,… inoubliable. Au delà de l’apparence physique, les filles ingrates ont développé des qualités humaines beaucoup plus élevées que certaines bombasses, beaucoup plus froides et prétentieuses. Internet est un moyen pour ces filles d’avoir une vie sexuelle existante. Pour les garçons ingrats par contre c’est plus compliqué.. à de rares exception, les filles transigent moins avec l’attirance physique. Ceux ci sont donc dans une réelle souffrance, amplifié par le décalage d’âge inhérent aux relations affectives.

Enchaînes tu les filles parce que tu as souffert en amour ?
Evidemment. Je suis parti dans mon adolescence d’un idéal très spirituel, je ne pouvais concevoir coucher avec quelqu’un sans qu’il y ait un amour fou au préalable. Et puis j’ai pris conscience de la réalité à travers mes premières expériences, qui ont commencé assez tardivement. Je me suis déniaisé à 19 ans, un peu par accident, mais j’aurai pu attendre longtemps si ça ne m’était pas tombé dessus. Ensuite mes premières vraies petites amies, avec lesquelles ça a duré quelques mois à chaque fois, je me trouvais un peu balloté, à chercher des repères. Sur le graphique suivant on peut suivre l’évolution de mon nombre de conquêtes par année, depuis mes débuts.

Les 5 premières années de ma vie sexuelle ont été plus que laborieuses. J’ai accumulé à cette période une incompréhension vis-à-vis des filles, et beaucoup de frustration. Ma vision naïve et romantique de l’amour s’est estompée et les premières histoires cohérentes que j’ai pu avoir, à partir de 22 ans, étaient relativement décomplexées, pas de mon propre fait mais par ce que c’était le rythme imposé par mes partenaires. J’y trouvais mon compte jusqu’à ce que je découvert internet (apparition de la barre rouge/violette) et l’amour rapide et facile. Ensuite, ce n’est qu’à partir de 2009, après quelques énièmes déceptions où j’ai réellement commencé à carburer. Cela se voit de façon flagrante sur le graphique. La baisse en 2011 s’explique par le fait que j’ai eu une relation longue et exclusive sur plusieurs mois, où nous habitions ensemble. Ce qui est flagrant c’est que le nombre de conquêtes « IRL » reste relativement faible tout au long des années, maximum 5 par an,  ce qui est très raisonnable.

Que penses des femmes avec qui tu couches ?
Je pense qu’il y en a une petite partie qui assume une sexualité moderne et décomplexée. C’est à dire le fait d’avoir une relation sexuelle sans rien attendre en retour. Ce genre de femme peut être déstabilisant chez de nombreux hommes, qui apprécient les femmes pudiques et réservées.  Bref, la femme totalement libérée fait peut aux hommes, l’icône de la salope provoque un mélange de fascination et de haine, chez les hommes qui y lisent l’infidélité potentielle de leur compagne, ainsi que l’opportunité d’avoir un rapport sexuel sans avoir de compte à rendre, de temps à consacrer en dehors de l’acte. Et les salopes sont également perçues comme une menace par les filles plus sages, qui voient des tentatrices de leur compagnon, et de la concurrence déloyale. Bref, être une salope n’est pas facile, et d’ailleurs un courant de pensée néo-féministe présente la salope comme l’icône féministe en puissance.
Techniquement, la majeure partie des femmes avec qui je couche ne sait pas faire l’amour. Physiologiquement, je sens qu’elles sont habituées à ce que l’homme fasse le travail et j’y trouve mon compte. Parfois, elles essaient de prendre des initiatives, mais c’est maladroit, peu attentif à ce que j’éprouve. J’ai rarement trouvé de femme qui collait parfaitement à mes attentes au lit. Après, il faut se rassurer, il n’y a pas de bon coup universel. A peut être un plan génial pour B et être une catastrophe pour C. Mais cela n’empêche que l’expérience aide à progresser. L’expérience d’une part et l’application que l’on met à faire plaisir à l’autre. Les gestes, effectués avec patience et dévouement sont perçus de façon plus voluptueuse par l’autre. Mais disons que si je trouvais une femme qui parvenait à coller à 10% de mes attentes au lit, je serai déjà chanceux. Je pense qu’il doit en être de même pour la majorité des femmes. C’est l’intérêt d’amants comme moi, j’ai la technique acquise par l’expérience, et d’autre part, je suis suffisamment sentimental pour que l’acte soit chargé de contenu émotionnel et pas seulement physique.

Penses tu être dépendant/accro au sexe ?
Non, je pense que j’ai un appétit relativement dans la moyenne, vu mon âge, mon état de santé, le contexte dans lequel j’évolue. Le sexe n’est pas l’élément principal dans la relation affective, central oui. La relation sexuelle correspond à des stimulis intenses et localisés, la relation affective dans son ensemble est plus diffuse. Je dirai plus que je suis un dépendant affectif que sexuel. Mais c’est une relation ambivalente, il y a toujours un moment qui arrive, une phase de rejet, où le contact physique n’est plus souhaité. Un couple qui fonctionne bien parvient à bien articuler ces phases de rapprochement éloignement nécessaire à l’épanouissement de la relation.

Avec combien de filles es tu devenu pote ? As-tu gardé contact avec beaucoup d’entre elles ?
 Avec celle avec qui je l’ai fait plusieurs fois. On va dire qu’après une demi-douzaine de rapports, on entre dans une zone assez agréable, où on se fait des confidences, où on livre nos états d’âme. J’ai des sex friends relativement anciennes, on va dire 3 ans, avec qui s’est nouée à la longue une certaine complicité amicale, et même si on couche plus ensemble, on se sent toujours très proches.

Selon toi, qu’est ce qui ferait que tu t’accrocherais à une fille ? Quelle est ta femme idéale ?
 C’est bête à dire, surtout de la part d’un intello, mais l’attraction physique. En plus on sait bien que celle-ci est amenée à disparaître au fil des ans, et que les qualités humaines et intellectuelles sont prépondérantes. Mais pour la phase d’accroche, la beauté physique est prépondérante. Je pense que cela a à voir avec l’Art.

Quels sont les 3 plus gros défauts chez une femme ?
On parle bien de défauts relatifs par rapport aux hommes, et bien sûr dans les grandes lignes.. il s’agit donc de généralités :
– une mauvaise maîtrise de ses émotions, colère, jalousie, etc..
– une plus grande intolérance ou au contraire un excès de tolérance
– la cellulite

Tu dragues sur internet, mais est-ce que tu penses pouvoir rencontrer l’amour sur un site de rencontre ou est-ce que ça te sert uniquement à trouver tes plans cul? d’ailleurs est-ce que tu es franc dès le début et dis que ça ne va pas durer plus d’une nuit? Quand tu dragues est-ce que tu te dis que ça peut être la bonne, ou direct tu penses à un PC et ne cherches pas à aller plus loin dans la relation?
Je pense qu’on peut, oui. Les relations épistolaires même virtuelles conviennent bien aux intellos et aux esprits rationnels. Quelque part on se rapproche de l’amour courtois des chansons médiévales, où on charme la belle avec des écrits. On est dans une forme différente de la séduction de nuit, où l’inhibition par l’alcool joue un rôle majeur, et où les informations échangées sont de piètre intérêt. Restent les rencontres parfaitement fortuites, sans volition à la base d’une partie ou d’une autre d’obtenir une quelconque faveur. Il m’est arrivé à plusieurs reprises d’avoir des coups de cœur avec des nanas du net…
Par rapport à la franchise, c’est toujours délicat d’annoncer la couleur de façon crue. Il faut comparer ça a un emballage, même pour un « plan cul », une fille aime se dire que son partenaire est quelqu’un d’intéressant, qu’il lui a dit de jolies choses. Maintenant, c’est vrai que beaucoup de filles ont l’espoir qu’il y ai un suivi à la relation physique de la première nuit. J’évite de trop jouer avec cette ambiguïté, et fait comprendre « en douceur » qu’il ne faut pas s’attacher. C’est pas évident, en étant trop cash, même des femmes éventuellement disposées vont s’enfuir, et en étant trop ambigu, on arrive à faire miroiter un plan love, ce qui amène fatalement tôt ou tard à une situation très inconfortable où il faut faire une « pseudo-rupture ». Après, c’est vrai qu’à mes débuts je me faisais toujours avoir, avec une nana qui mettait la pression et moi qui, par confort, laisser filer la situation. Bon, j’avoue c’est pas terrible, mais il ne faut pas tout imputer au garçon, dans une relation il est primordial de prendre la température de son partenaire. Les filles qui s’enflamment et mettent la pression ne sont tout simplement pas suffisamment à l’écoute de leur partenaire. Si elles étaient plus attentives à de nombreux signaux, elles sauraient à quoi s’en tenir. Mais bon, la passion a tendance à occulter ces jugements rationnels, et côté garçon, c’est la même histoire, j’en ai fait les frais jusqu’à récemment, où par excès de confiance, je me suis enflammé sur une fille qui me plaisait, ce qui a eu pour effet mécanique un silence radio de sa part. Pour ma défense, je ne pratique pas le silence radio. Si une femme a besoin de me parler, de me voir, pour atténuer sa détresse, je suis toujours présent. Je me considère comme en partie (en partie seulement) responsable de ce malaise, et donc aime bien penser que la femme s’éloigne dans de bonnes dispositions. En général, ces femmes finissent souvent par me pardonner de les avoir fait espérer.

Est-ce que tu n’as pas parfois l’impression que ta vie est vide, que tout est vain et que continuer à coucher sans cesse n’est qu’une façon de compenser et de te sentir vivant ?
Si bien sûr. Coucher à tout va est une façon de ne pas faire face au vide existentiel, mais une façon comme une autre. Les questions cruciales se présentent naturellement dans les moments de vide. Avant je vivais très bien la solitude, parce que je vivais en province. Depuis que je suis dans la capitale, le fait d’être entouré en permanence de monde accentue la sensation de solitude, qui est supportable dans un environnement plus calme. Mais c’est coucher comme ça peut être une autre activité comme faire de la musique. Avant, je passais beaucoup de temps à faire de la musique. Et si je fais pas ça, je trouve autre chose à faire. Rester à rien faire c’est insupportable pour moi. Je travaille la dessus. En tout cas, coucher, c’est une activité que je mets sur le même plan que n’importe quelle activité qui fait appel à un certain nombre d’aptitudes sensorielles, cognitives, etc…

Nous vivons dans une société qui vire à l’individualisme et le fait d’être en couple c’est aussi faire des concessions est ce que cela te rebute ?
Il ne faut pas trop faire de concessions. On en arrive à se faire marcher sur les pieds. Si chacun fait un nombre équivalent de concessions, alors ok, on est dans un fonctionnement sain du couple, mais comment évaluer où se situe le juste milieu ? Il est important de parler beaucoup, pour désamorcer au plus tôt les tensions qui peuvent apparaître. La communication, c’est essentiel dans le couple. Je ne suis pas rebuté dans les concessions à faire, j’en fais systématiquement, même trop. Je sais ce que c’est que de vivre un déséquilibre dans les concessions que l’on fait à l’autre. Pour ma part, j’adore communiquer, et je pense être justement ouvert au dialogue. Comprendre l’autre, ses attentes, c’est primordial pour moi.

Voilà mes amis la fin de cette interview fort passionnante ! Alors je sais que vous allez bondir à certaines de ses réponses je vous connais un peu 🙂 Alors allez y, commentez mes amis 🙂

56 commentaires sur “Confessions intimes d’un Don Juan #2

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  1. Ah ah ah, il a fait un graphique !!!!! ça c’est vraiment énorme je trouve :-))) Moi, j’ai une question à lui poser : il tient ses comptes dans un petit carnet ?
    Et la cellulite parmi les gros défauts des femmes … Ah ah, on est pas chez les Bisounours, je pense qu’une femme, à un moment donné, de sa vie, aura forcément de la cellulite !!
    Il est drôle l’Aventurier … Il a réfléchi avant de répondre, un travail consciencieux dis donc !
    Et le smiley clin d’oeil à propos de ses conquêtes qui deviennent des amies, ça t’était personnellement destiné Miss Bavarde ???

    En tout cas, merci à lui d’avoir répondu avec tant d’honnêteté, c’était marrant à lire !

    1. oui ça m’était destiné 🙂 et je savais que le graphique ferait réagir, non il est moderne il tient ça sur ordi 🙂 oui il a fait ça bien c’est très sympa de sa part j’ai bcp apprécié

    2. désolé pour la cellulite, à prendre à la légère, je trouvais pas de troisième défaut à mettre pour boucler l’interview, c’est une fille en plus qui me l’a soufflé

  2. et oui forcément de telles réponses ne laissent pas indifférente. Alors déjà monsieur DS ne crois-tu pas qu’en étant aussi sur de toi (point de vue sexuel) tu ne fais pas peur aux filles que tu rencontres. Comme tu le dis, une femme qui s’assume pleinement sur un plan sexuel, qui est libérée etc, fait peur aux hommes, alors dans l’autre sens dis toi que ça peut être la même chose. On sent que l’autre est exigent et du coup ça peut faire peur et bloquer. Et puis la première fois avec un partenaire n’est jamais la meilleure.
    Ensuite j’ai du mal à comprendre que tu parles de relation épistolaire sur internet. Ces filles que tu mets dans ton lit, j’imagine que tu ne passes pas des jours et des semaines à échanger avec elles pour qu’au final tout se termine après une nuit… Ton côté intello, littéraire n’est-il pas frustré de ce genre de relation?
    En tout cas merci de t’être prêté au jeu de l’interview et d’avoir été aussi sincère et locace sur ta vie. Et merci à la Bavarde d’avoir eu la bonne idée de nous faire partager tout ça 😉

    1. Détrompe toi il m’arrive d’avoir des échanges longs et constructifs, j’ai quelques exemples en tête mais dont je ne me permettrais pas de dévoiler le cheminement ni la teneur par égard pour la personne, mais dis que toi que ça peut aller loin ! D’ailleurs il est notoire que des filles peuvent tomber amoureuses d’un garçon juste par l’écriture ! Concrètement, en règle générale j’essaie de passer le moins de temps possible en parlote, le but étant de décrocher le rencart en 3/4 mails, mais parfois un mail qui sort du lot va amener une réponse construite, et de fil en aiguille on passe de « tu habites vers où ? » à « la vie est une succession d’instants éphémères où le couple se pose en fixateur de la simultanéité ».. Au final, internet est propice dans certains cas à des échanges cultivés, sans avoir à fréquenter les salons.

      1. bien sur, mais quand tes échanges deviennent plus constructif avec une fille, tu la voies toujours comme un plan cul ou tu imagines que ça puisse devenir une relation plus poussée?

  3. C’est la meilleure partie !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! 😀

    Non sérieux, j’ai été littéralement écroulée de rire, tout au long de l’interview.
    Déjà, dès la 2e question, quand il parle de coucher « par politesse » et se décrit comme un « secouriste », bref, le sauveur des demoiselles au physique ingrat 😀 😀

    Ensuite, juste au moment où je reprenais mon souffle… le graphique et l’analyse très sérieuse qui va avec 😀
    Et le jeune homme qui est convaincu d’être un bon coup 😀 Gros yeux de ma part, quand il estime que s’il rencontrait une femme ayant au moins « 10% » de ce qu’il recherche au lit, il serait déjà  » très chanceux ».

    Après, il y’a quand il cite la cellulite comme étant un défaut. ( J’ai envie de dire…pour les filles qui sortent avec des mecs beaucoup trop beaux et beaucoup trop intelligents, il y’a le risque qu’ils te mettent sans cesse la pression par rapport au physique :S C’est toujours comme ça…)

    Enfin, énième barre de rire quand il dit que coucher à tout va, c’est un loisir comparable à jouer de la musique 😀 😀

    Miss Bavarde, il faut que tu nous fasse souvent des interviexs de mecs, stp, stp, stp.

    1. bah ce qu’il y a c’est que j’ai pas bcp d’hommes sous le coude à interviewé !! Pour la cellulite c’est une blague enfin il savait pas quoi dire comme défauts (en même temps c’est normal on est juste top) et pour la partie sur les femmes qui savent pas faire l’amour faut pas se vexer ^^

      1. Je viens de comprendre que c’est une blague, le truc sur la cellulite 🙂 J’avais pas vu son commentaire, au moment où j’écrivais mon post. Non j’ai pas été vexée…enfin…j’ai juste trouvé que c’était pas trop cool sur ses précédentes partenaires, le truc des 10%. , à lire, j’ai eu l’impression que toutes les filles rencontrées étaient donc au-dessous de ces 10 % :-/
        Ceci dit, je pense que j’ai été hypocrite…car, pas plus tard qu’hier, je discutais avec un pote et je disais justement que sexuellement, j’avais pas été très épanouie auprès de mes précédentns paprtenaires…Donc, au final je le comprends un p’tit peu :-/ 🙂

      2. bah quand je disais faut pas être vexé je parlais pour moi lool vu que je l’ai quand même fréquenté hein !! mais bon après je n’ai pas toujours été épanouie non plus avec mes partenaires mais je pense que ça dépend de l’état d’esprit dans lequel on est au moment ou ça se passe

  4. Bon, bien que certaines réponses soient encore trop capilotractées (à mon gout) (Je ne me remets pas de cette histoire de sauveur, la moche).

    Ok, il est « intello » (pour de vrai, je n’aime pas du terme qui ne veut rien dire au fond), cartésien (moi aussi), mais il aurait gagné à plus de simplicité dans ses réponses (sans pour autant écrire comme un cochon, nous sommes d’accord). Les réponses auraient gagné en fluidité et en naturel. Je ne sais pas du tout si ces tournures reflètent un tempérament, qui se contrôle, et analyse tout en permanence, mais je te souhaite de pouvoir lâcher un peu de lest. De tomber le masque et trouver la bonne 😉

    1. pourtant j’ai fais des raccourcis féroces, certains points auraient mérités plus de développements, l’idée était de faire un compromis entre la subtilité et l’esprit de synthèse

      1. Tu avais sans doute beaucoup à dire 😉 Je comprends ce que tu veux dire, mais j’ai vraiment dû relire certains passages plusieurs fois, pour comprendre où tu voulais en venir exactement (Pourtant je pense pas être bête mais sait-on jamais, nous ne sommes jamais à l’abris de rien ;)). Tu as sans doute été un peu trop subtile alors.

        En dehors de ce manque de fluidité, je ne peux qu’apprécier le style et les mots, c’est rare chez un garçon.

      2. peut être parfois les réponses ne sont elles pas assez directes je veux dire peut être sont elles trop réfléchies ? en tout cas ravie de l’avoir faite cette interview

  5. J’ai eu une 30aine de partenaires en 10 ans, et il y a une chose que j’ai retenu : ceux qui pensaient être bons au pieu étaient les plus mauvais. Depuis je fuis les mecs qui comme toi pensent être des bons coups et ça marche plutôt bien. C’est pas parce que tu as connu 40 000 trous, que tu sais t’en servir. Alors pour te rassurer, pour garder la face, tu vas te convaincre que si je te testais je ne dirais pas la même chose.
    Mais peut-être que tu vas te remettre en question, et gagner en humilité. Peut-être. Ou pas.

    1. 🙂 j’adore ta réponse loool !! une trentaine putain je suis loin de ça dis donc lool mais je pense surtout qu’une intimité avec une personne vient de ce qu’on ressent pour elle, je sais que quand j’aime au lit c’est toujours vachement mieux ^^

    2. merci Sia, grâce à toi je viens de me rendre compte que j’étais un gros prétentieux 😉

  6. J’aime beaucoup la partie sur le « secourisme »…c’est exactement le même discours que les prostituées…

    Je pense aussi qu’il y a pas mal de prétention au niveau de ses prouesses, peut-être devrait-il envisager de demander une notation finale de la part de l’ensemble de ses partenaires (ce qui lui permettrait de faire un graphisme sur l’évolution de ses propres performances, ça peut être amusant).

    En revanche, le rappel à l’amour courtois comparé à Internet a fait bondir l’historienne que je suis.

    1. Développez chère amie ! Nous savons ce que cache l’amour courtois, derrière une façade plaisante une réalité moins reluisante. N’y a-t-il pas quelques parallèles, l’aspect codifié des échanges, la distance par rapport à l’objet du désir… Concernant les prouesses, le point est osé j’en conviens. Convenons que les retours élogieux sont plus ou moins fréquents selon les garçons, que cela a à voir avec de nombreux aspects, certains morphologiquement et physiologiquement intrinsèques, d’autres contrôlables, et modifiables. Il en découle que la pratique se travaille, avec volonté et efforts.

      1. Un poil exagérée la réponse (surtout alambiquée), parfois la simplicité a plus de charme.
        Bon reprenons, l’amour courtois, certes j’ai bien saisi le parallèle que tu cherchais à établir (même s’il est, ne t’en déplaise, simpliste). Et bien sûr la finalité de l’amour courtois était le troussage de la donzelle (en général mariée…rappelons qu’il y a une grande part d’inaccessible dans l’amour courtois qui doit le rester).
        Seulement voilà, l’amour courtois n’a strictement rien à voir ni avec la séduction, ni avec cette espèce de consommation de masse qu’est Internet. Ton but est de passer à l’acte avec un maximum de filles (et tu cours plusieurs gibiers en même temps), l’amour courtois se focalise vers un ou deux objets max et doit plutôt magnifier un fantasme hors d’atteinte. Ni le même esprit, ni la même finalité (je doute que tes graphiques pourrait rentrer dans ce cadre), ni le même mode opératoire. De jolis échanges aussi intellectuels soient-ils ne renvoie pas à l’amour courtois. Encore mois quand tu multiplies les contacts, que chacun est un numéro et que le but est juste de s’envoyer en l’air et passer à la suivante, on est loin du compte (et pourtant ils étaient aussi cyniques que pragmatiques au Moyen Âge).
        Quand à dire qu’une femme peut tomber amoureuse par écrit…c’est vrai (du moins tant qu’il n’y a pas déception par la suite quand il y a une vraie dichotomie entre le physique réel de l’autre et celui qu’on a fantasmé).

        Pour les performances, c’est vrai, cela dépend des personnes, de l’instant et que de toute façon tout se travaille. Mais soyons clairs (et je connais pas mal de monde catégorique sur ce point), l’expérience devient vraiment bénéfique non avec la multiplication des partenaires (pour avoir déjà eu des serial lovers, je confirme que c’est rigolo mais pas le top du top et j’ai cru comprendre que certaines de tes partenaires pensent comme moi) mais dans le temps avec un seul et unique partenaire (c’est dans les meilleurs pots qu’on fait les meilleures soupes). Et cela tu l’ignores car la longue durée est la seule chose qui te manque pour comparer voire évoluer (mois de 2 ans n’est pas une expérience longue durée)

      2. On souhaite donc à DarkGally de ne jamais être victime d’une baisse de désir de son partenaire – rapport à la prostitution je relève l’affront, àce propos une amie me qualifiait de « Casanova de caniveau », ça avait le mérite d’être drôle.

      1. je ne vois pas bien le rapport entre la baisse de régime de mes partenaires et le discours des prostituées (qui est strictement le même, il est même ressorti encore récemment dans la presse du fait d’une manifestation de professionnelles).

      2. Il n’y a pas de rapport entre les deux, c’est une juxtaposition, « rapport » signifie que je reprends un élément de ton intervention…

  7. Franchement certaines de ses réponses m’ont déplue – le côté secouriste des filles au physique ingrat, le côté prétentieux du bon coup, etc…
    Par contre, je suis écroulée de rire grâce aux commentaires :-p

    1. ça le côté prétentieux et son côté secouriste est ce qui passent le moins !! mais quel régal effectivement dans les commentaires et comme il répond c’est très intéressant 🙂

  8. Quelle imagination, Miss Bavarde 🙂 Votre personnage fictif est magnifiquement réussi! Quelle bonne idée que de mélanger Mickael Vendetta, Moundir, Rocco Siffredi et Sébastien Tellier pour en faire l’archétype du macho suffisant boursouflé de prétention débitant des théories intello-philosophiques confuses et absconses tout en se contemplant le nombril avec des soupirs d’auto-satisfaction. Félicitations, quel talent 🙂 Mais parfois, vous êtes allée trop loin, votre personnage perd de sa crédibilité, tout de même. Par exemple, le coup du graphique sur lequel il répertorie ses conquêtes, ou encore, son admirable esprit humanitaire pour aller coucher avec une moche pour la rendre heureuse, c’est un peu trop, Miss Bavarde, même dans une fiction, un mec comme ça, ça n’existe pas, voyons 🙂 Continuez, je me réjouis de lire votre roman 🙂

  9. Le nombre de filles qu’il a eu dans son lit, ou bien le fait de préjuger des prétentions de DS concernant la qualité de ses prestations, tout ça ne me parait pas vraiment intéressant … les filles vos commentaires me laissent baba 🙂 et me font me demander si finalement vous ne seriez un peu trop illuminée par le côté « Casanovesque » du personnage sans vous intéresser à l’essentiel :
    Pourquoi ne pas lui demander (s’il le veut bien) de s’étendre un peu plus sur cette relation qui a durée 7 mois et nous expliquer en quoi cela n’a pas fonctionné, quelle est l’analyse qu’il a pu faire lui-même de cet échec, en a t-il tiré des leçons, et de quelle façon connecte-t-il cette expérience malheureuse avec son vécu d’homme à femmes ?
    DS, le nombre grandissant de tes conquêtes ne te rendrais-tu pas finalement trop exigent ? N’aurais-tu pas peur de l’idée d’avoir à TE CONTENTER d’une liaison qui deviendrait passable (après les premiers mois passés sous le signe la passion amoureuse)
    Toi qui croise les yeux de toutes ses filles prêtes à se donner autant, n’est tu pas un trop grisé par la magie des ces premiers instants ? Et peut-être tu ne saurais faire autrement que de prolonger cette impression de toute puissance masculine par la multiplicité des rencontres ???
    Car sinon comment accepter de se compromettre dans une VRAIE relation durable, celle qui nécessite d’accepter de voir l’autre avec TOUS ses défauts et d’accepter aussi que l’autre te voit avec TOUS les tiens (et de constater que tu ne serais finalement qu’un homme comme les autres) … Il tient pourtant dans ces 2 acceptations le véritable Amour !
    Et vous les filles pourquoi vous laisser autant fasciner par les Don Juan ? Vous avez pourtant X fois plus de chances de vous prendre le mur avec des types comme ça qu’en vous interessant à des gars plus timides avec les filles, et pas moins de chances de vous épanouïr ; Don Juan ou pas, filles au physique ingrat ou visages d’anges, avec ou sans cellulite, avec ou sans calvities, l’amour n’est qu’une loterie de toutes manières, et c’est pas toujours les plus beaux emballages qui revélent les plus beaux cadeaux …

  10. Petite question: sait-il au moins ce qui lui plaît au lit? Parce que n’étant pas très satisfait habituellement….il prend conscience de ce qu’il n’aime pas, et comment il apprend le contraire?
    Et c’est là que c’est bien d’être en couple, parce que même dans le sexe c’est important de communiquer (sans faire un debrief après chaque action :). On peut partager ses préférences sans peur d’être jugé. Mais pour ça il faut du temps et de la confiance et donc plus d’une nuit….
    Et comme il l’a si bien fait remarqué A peut être un bon pour B mais une catastrophe pour C, alors comment il peut affirmer être un bon coup pour A,B,C….ect? 🙂
    En tout cas c’est rare un mec hônnete qui parle de ça sans « trop » se la raconter et faire étalage, ça nous change.
    Merci la miss pour cette super initiative!

    1. Je ne prétends pas ça. Effectivement, j’ai joué un peu la provoc sur la dernière phrase, et je pense avoir été un très mauvais coup pour de nombreuses femmes. Le problème est comment parler du sujet sans en parler. Très justement, un commentaire précédent évoquait le fait que sur le long terme, deux partenaires apprennent à se connaître. C’est sans doute exact dans certains cas, mais dans de nombreux autres, la femme se plaint d’être moins désirée qu’au début, et monsieur va faire ses affaires avec des petites jeunes plus coquines… L’insatisfaction féminine est souvent relayée, les hommes ne savent pas s’y prendre, sont trop empressés, pas assez doux, trop centrés sur la pénétration, s’endorment juste après, etc… par contre l’insatisfaction masculine est passée sous silence, et pour cause, l’homme prend par essence ce qu’il veut, il a le rôle actant et ne saurait nourrir quelconque grief à l’endroit de la gente féminine, dont le rôle traditionnellement passif dans l’acte la dispense d’avoir à faire plus qu’exister. Il faut savoir ce que l’on veut. A l’heure où les clivages s’estompent, il faut s’attendre à ce que les hommes réclament plus.

      1. je vais me faire l’ennemi de quelques nanas mais c’est vrai que les attentes des mecs au lit on en parle quand même vachement moins, on va s’attendre à ce qu’ils devinent, bah on peut pas deviner ce qu’ils aiment si on demande pas et inversement, l’égalité des sexes au lit quoi 🙂

  11. Aussi intéressant que le 1er….
    Les réponses ne me surprennnent pas trop pour en avoir cotoyé qqs-uns de ce genre de Casanova. Ce genre d’homme peut faire fuir, tout comme peut attirer… S’il est en permanence dans la séduction (même si c’est juste une histoire de cul), il peut y avoir un côté plaisant pour la femme (même si elle sait que ce n’est qu’une histoire de cul). Je me suis amusée (un peu) de ce genre de relations. Effectivement, si on sent qu’on « faiblie » & qu’on tombe amoureuse : FUIR !
    C’est une ITW sincère, parfois un peu prétentieuse, ms je pense, qui colle à la réalité….
    Le graphique : énorme !!!!

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